Johanna, 25 ans, nous a accueillis et présentés son métier d’ATSEM.

Nous sommes tous passés par l’école maternelle et nous souvenons tous de nos ATSEM. Si nous gardons des souvenirs attendris de cette première période de notre scolarité, ce n’est pas lorsque l’on est en petite, moyenne ou grande section que l’on va échanger avec une ATSEM pour bien comprendre son travail. Nous sommes donc allés pour vous à l’école maternelle Albert Camus de Chécy afin d’y rencontrer une jeune ATSEM pétillante, Johanna.

A peine le portail de la cour de récréation franchi, nous apercevons des élèves bien occupés en salle de motricité. Johana vient nous accueillir dans le hall d’entrée de l’école et nous accompagne dans sa classe.

En pénétrant dans sa salle, nous retrouvons l’ambiance chaleureuse des écoles maternelles. Sur des tables en îlots, des activités préparées par Johanna attendent les élèves. Ces derniers travaillent sur les lignes pour pouvoir ensuite apprendre à écrire les lettres de l’alphabet.

Au fond, accroché au mur, il y a une grande bande de papier vierge « pour la peinture avec les mains, il faut peindre des girafes », nous dit la jeune femme. Et elle continue en nous expliquant que le thème de l’année est le tour du monde. La maîtresse peut de fait s’appuyer sur le côté artistique et créatif de Johanna.

Vient pour nous le moment de nous installer sur un petit banc afin de poursuivre notre interview.

Johana a commencé à travailler il y a 4 ans après avoir passé un CAP petite enfance et son concours d’ATSEM. Ce métier, qu’elle a choisi depuis la cinquième, était une évidence pour elle qui adore être au contact des enfants. Même si elle aime beaucoup son métier, Johanna nous explique qu’il est tout de même compliqué de devoir tout à la fois gérer les enfants et parfois leurs crises, aider la maîtresse et réaliser les tâches ménagères. Les horaires sont difficiles. C’est pour cela qu’il faut faire preuve de patience.

Quand nous nous apprêtons à partir, les élèves reviennent, accompagnés de leur enseignante, Myriam. Nous nous présentons auprès de ces jeunes enfants qui sont très contents de voir de nouveaux visages dans leur classe. Ils nous disent aimer beaucoup Johanna. Myriam nous explique que la classe ne pourrait pas fonctionner sans Johanna et que le métier d’ATSEM est malheureusement peu reconnu.

Arrive rapidement pour nous l’heure de retourner au collège et de nous souvenir sur le chemin du retour de nos ATSEM et des bons moments que l’on avait partagés avec elles. Et vous, avez-vous un souvenir marquant avec vos ATSEM ?

Melvin Corneille, Pauline Banège, Rozerine Incoglu et Kinen Boutriaa